La tomate est un légume familier qui se prête à de multiples activités sensorielles : froisser ses feuilles aromatiques et sentir l’odeur si particulière qui s’en dégage ; observer la façon dont ses petites fleurs jaunes se transforment en fruits, qui grossissent peu à peu et changent de couleur jusqu’à mâturité ; cueillir et déguster les tomates, crues ou cuites ; récolterles graines pour l’année suivante, etc.
La tomate est facile à cultiver et nous offre une savoureuse récolte de juillet à septembre, soit près de trois mois après sa plantation vers mi-mai. On peut aussi partir d’un semis, qui sera réalisé à l’intérieur, dans des petits pots, vers mi-mars : une activité pour les journées encore fraîches…
L’entretien de la tomate se limite à l’arrosage et au tuteurage ou palissage des variétés de type “lianes”. Car contrairement aux idées reçues, la taille des gourmands – ces petites pousses qui se développent au croisement des feuilles et de la tige principale – n’est pas nécessaire pour avoir de belles tomates. Cela les rend même plus résistances aux maladies, notamment au mildiou tant redouté qui survient par temps humide et frais.
Ce légume se décline en un nombre incroyable de formes, tailles, textures et couleurs de fruits et il en existe des milliers de variétés ! Si l’espace est limité, comme dans bien des établissements, optez plutôt pour des variétés de tomates à port buissonnant, à l’instar des tomates dites “cerises” ou “cocktail”, que l’on installera dans un pot d’au moins 40 cm de profondeur. Plus précoces, elles feront plus vite le plaisir des aînés… Bon à savoir : les variétés de tomates anciennes sont souvent plus résistantes aux maladies et leurs graines donneront les mêmes variétés, contrairement aux plants hybrides F1 (mention indiquée sur les étiquettes).
En résumé : la tomate mérite une place de choix au jardin des aînés…
